À partir de nombreux inventaires conservés à l'Archivio di Stato de Venise, l'auteur montre qu'au début du XVIe siècle, l'orfèvrerie à Venise est encore attardée dans le goût gothique et a été victime des lois somptuaires. C'est seulement à partir de 1530 qu'apparaissent des mentions d'objets qui relèvent du style de la Renaissance. La collection d'un Z. B. Grimani en 1550 recelait des reliefs d'or reproduisant souvent des cristaux de Giovanni Bernardi, et des ouvrages de glyptique. Ils prouvent l'influence de la glyptique et de la monnaie antique, dont quelques textes permettent de mesurer la diffusion dans le milieu vénitien, et aussi celle des grands orfèvres contemporains. Ainsi un document inédit montre que le patricien Anzolo Trevisan en 1534 achetait des bijoux à Valerio Belli à Vicence.
L'orfèvrerie et les objets précieux à Venise dans la première moitié du XVIe siècle d'après les inventaires
Type:
Bibliography:
It belongs to:
Mélanges de l'Ecole française de Rome. Italie et Méditerranée
Number:
2
Year:
1998
Pages:
703-729
Source:
Persée
Notes:
Vol. 110
Abstract: